Skip to main content

La facture électronique va faire son arrivée le 1er juillet 2024 et cela va avoir un impact important dans les cabinets d’expertise-comptable.

Aujourd’hui, la tenue comptable, c’est-à-dire la saisie des factures par un collaborateur du cabinet, représente un tiers du chiffre d’affaires d’un cabinet.

C’est une part très importante de leur activité.

La facture électronique va changer beaucoup de choses pour les cabinets : 

  • Les factures qui arrivent plus vite : les plateformes vont délivrer les factures en temps réel
  • Plus de perte de factures : elles arriveront dans une plateforme centralisée
  • Une sécurisation dans la lecture des factures : plus d’OCR, la factur-x facilite le traitement des données
  • Une automatisation des affectations qui sera plus importante et plus fiable.

Tout cela va permettre aux cabinets de faire des gains de productivité qui seront en grande partie transférés aux clients. Cela se traduira donc par une baisse des honoraires.

Avec ces mêmes gains de productivité, les cabinets vont avoir plus de temps. Tous nous disent :

« Avec ces gains de productivité, nous allons développer des missions de conseil auprès de nos clients. »

Mais cela ne sera pas aussi simple que cela. Pourquoi ?

Le conseil ne concerne pas toutes les entreprises clientes du cabinet : il s’adresse surtout aux entreprises plutôt importantes, structurées et qui ont des problématiques de développement. Ces entreprises-là ont déjà des missions de conseil de la part de leur cabinet.

Les autres entreprises, c’est-à-dire les TPE qui représentent 90% des entreprises en France, n’ont pas ces problématiques. Autant dire que le développement du conseil chez elles sera compliqué et qu’il ne compensera pas la perte des honoraires des cabinets !

Lors de la dernière journée d’échanges du CEG, Stéphane GAUTHIER, ancien directeur général du groupe hôtelier Best Western, nous a dit :

« Il faut arrêter de penser PRODUIT mais plutôt raisonner PROBLÈME. »

Quels sont les problèmes des TPE ?

Les TPE sont des petites entreprises peu structurées. Elles n’ont pas de service comptable, c’est souvent le chef d’entreprise ou son conjoint qui traite l’administratif quand il le peut.

Leurs problèmes tournent donc autour de la gestion, du traitement des factures, de leur organisation.

Leurs besoins sont importants en matière de services, de commodités qui doivent leur permettre de faciliter leur gestion quotidienne.

Les cabinets doivent donc proposer de nouvelles offres de services pour aider leurs clients à résoudre leurs problèmes du quotidien. Leur enjeu est là.

Les cabinets doivent donc proposer de nouvelles offres de services pour aider leurs clients à résoudre leurs problèmes du quotidien. Leur enjeu est là.

Et MEG, une plateforme collaborative de pré-comptabilité développée par RCA, est la solution qui facilitera la mise en place des nouveaux services :

  • Le nouvel outil de facturation va leur apporter plus de simplicités d’usage
  • L’unification des parcours des factures d’achat va faciliter l’approche en matière de gestion
  • Les services de paiement vont faire gagner du temps à l’entreprise
  • Le pilotage en temps réel permettra un accompagnement au quotidien par les cabinets

L’enjeu de la profession est alors de proposer une offre autour : 

  • d’outils de gestion
    • Facturation
    • Suivi des achats
    • Suivi de trésorerie
    • GED
  • de commodités
    • paiement des factures
    • solution d’encaissement
    • relances d’impayés
    • signature électronique de devis
  • de pilotage
    • indicateurs de gestion en temps réel
    • gestion de trésorerie
    • supervision par le cabinet
    • benchmark sectoriel

Le cabinet ne doit pas offrir ces services mais structurer son offre et la vendre pour compenser la baisse des honoraires de tenue.

Il pourra même très certainement augmenter ses honoraires car les entreprises seront prêtes à payer pour une solution qui va résoudre leurs problèmes.

Toujours en lien avec la facture électronique, Frédéric MASSARD nous explique, à travers cet article, dans quelle mesure RCA est un acteur engagé de la facture électronique.

Benoît CAPELLE, Chef de marché CEG